Point de vente en ville
Antabuse café
Rue de la serre 12
2300 la Chaux-de-Fonds
A l’occasion de la sortie de leur nouvel album, les Genevois de Rorcal reviennent faire raisonner le Bikini Test de litanies mortifères et le remplir d’odeurs méphitiques. Pour l’occasion ils ont invité leurs copains Abraham et Icare. Soirée bruyante en perspective !
𝐑𝐎𝐑𝐂𝐀𝐋
CH / Vernissage
Le quintet genevois est de retour avec un 6ème album intitulé (est-ce de l’ironie ?) Silence. Quand on connait la propension du groupe à exercer une musique aussi bruyamment infernale que terriblement oppressante, on se dit bien qu’il ne va justement pas s’agir… de silence ! Puisant allégrement dans le black metal le plus frénétique, mais aussi dans la pesanteur ultime du doom, les martèlements répétitifs de l’indus ou encore les paysages sonores sombres et torturés inhérents au drone ou à la harsh noise, la palette stylistique de la formation est large, mais ne vise qu’un seul but : l’annihilation totale. Ah, oui, le thème de ce nouvel opus… c’est le pessimisme élevé au rang de religion. Bah, on se réjouit !
𝐀𝐁𝐑𝐀𝐇𝐀𝐌
CH / Sludge Post Metal
Actifs depuis plus de dix ans, les Lausannois d’Abraham sont parvenus, à force d’albums ambitieux et de circonvolutions stylistiques diverses, à révolutionner un genre qui en avait bien besoin : le post-metal. Délaissant les dérives post-rock téléphonées pour embrasser toute la noirceur et la poisse qu’on retrouve parfois dans le black metal, leur musique provoque le malaise autant qu’elle envoute. Abrasive, dissonante, sale mais toujours ultra puissante, leur approche toute personnelle du metal prend tout son sens sur scène ou le groupe s’impose comme un véritable bulldozer.
𝐈𝐂𝐀𝐑𝐄
CH / Black Post Metal
En à peine plus de 5 ans, les jeunes loups d’Icare ont réussi à s’imposer de bien belle manière. Après un premier album débutant par du grindcore épileptique et se terminant par une pièce progressive de 20 minutes, le groupe a livré en 2022 son second méfait Charogne. Ici, la démesure se fait totale : un seul titre de plus de 40 minutes durant lequel le groupe passe à la moulinette death metal, black metal, post metal et metal progressif… Un véritable tour de force qui doit son succès à des changements d’ambiances ultra maitrisés où la violence pure se transforme en paysage désolé à la mélodicité enivrante.